Enfants à haut potentiel intellectuel : Comment ne pas rater le coche ?

Si chaque enfant est unique et évolue à son rythme, certains d’entre eux naissent avec des aptitudes plus développées que la moyenne.

Votre enfant est hypersensible, plus curieux que la moyenne, perfectionniste, pertinent… et rêveur. Autant de signes caractéristiques récurrents, mais pas forcément cumulés, qui permettent de détecter un enfant HPI (ou EIP : enfant intellectuellement précoce). Mais comment en avoir la certitude ?

TEST DE QI, ÉTAPE INDISPENSABLE

Faute de formation adéquate, les instituteurs font parfois fausse route et confondent enfant HPI et enfant distrait ou peu appliqué. De leur côté, les parents doutent souvent de leur instinct et de fait, n’osent pas faire pratiquer un test de QI à leur progéniture, alors que cette étape reste indispensable, tant pour quantifier la différence que pour la qualifier. Elle vous permettra également de bien comprendre quels sont les points forts et faibles de votre enfant et lui évitera de rater sa scolarité.

ET APRÈS ?

Il est important de noter que ces tests peuvent être pratiqués dès 3 ans chez un psychologue compétent. À ce stade, ils seront seulement indicatifs et devront être confirmés plus tard, mais cela donne déjà une idée. Par la suite, si votre enfant obtient un résultat supérieur à 125 (ce qui correspond à 5 % de la population), le doute n’est plus permis. Dès lors, il est primordial pour les parents de prendre conscience des particularités de leur bambin (tant sur le plan intellectuel qu’affectif) et d’en informer les professeurs. Toutefois, l’école étant adaptée aux besoins du plus grand nombre, elle ne répond pas toujours bien à ceux d’un enfant précoce. Il faut donc s’en préoccuper.

Plus d’infos sur www.anpeip.org ou afep-asso.fr